Elle ressentait un vide en son for intérieur, qu’elle ne
parvenait pas à combler. Elle avait tout essayé. Tout du moins tout ce qui
était à sa portée. Tout ce dont elle était capable.
Et rien n’avait fonctionné. Elle ne parvenait pas à
supprimer la douleur que lui provoquait ce trou noir.
Ni la nourriture, ni serrer ses peluches dans ses bras,
ni se faufiler sous ses couvertures et pleurer toute la nuit. Ni crier, ni
lancer toute sorte d’objets, ni cesser de parler, ni trop parler. Ni rire ou
sourire, ni le sport, la fatigue, les distractions telles que les films. Ni
observer le ciel ou le doux regard d’un bébé. Ni le rire des enfants ou le
soleil lui réchauffant la peau. Elle n’avait personne avec qui en parler,
quelqu’un qui puisse la comprendre et l’aider. Qui puisse au moins lui faire un
câlin pour la réconforter, et apaiser ne serait-ce qu’un peu sa douleur.
Le vide était là. Il ne diminuait pas, quoiqu’elle fasse.
Chaque nuit elle se retrouvait face à lui. A devoir faire face à sa solitude. L’obscurité
qu’elle abritait semblait être bien plus profonde que la nuit qui l’entourait.
Chaque matin, elle se levait, et elle souriait aux
personnes qui l’entouraient.
Chaque nuit, elle se couchait, et elle sombrait dans un
profond désespoir qu’elle tentait de noyer dans des larmes silencieuses.
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